| Valeurs pour 100g/100mL | |
|---|---|
| Énergie (KJ) | 1652 kj |
| Énergie (Kcal) | 398 kcal |
| Protéines (g) | 27 g |
| Glucides (gr) | <0.5 g |
| Glucides dont sucres (g) | <0.5 g |
| Matières grasses (g) | 32 g |
| Matières grasses dont gras saturés (g) | 18 g |
| Fibres alimentaires (g) | 0 g |
| Sel (g) | 1.5 g |
LAIT de vache* (lait cru), sel gemme, présure, cultures d'acide lactique ; croûte lubrifiée avec cultures rouges. *d'agriculture biologique
La région de la Gruyère est connue depuis le 12e siècle pour sa production de fromage. Les fromages de cette région étaient alors déjà vendus en France et en Italie. Le 17e siècle a été une étape importante dans l'histoire du Gruyère AOP. C'est à cette époque que les premières mesures ont été prises pour protéger son origine par des cachets et des marquages. La forte émigration qui a marqué le canton de Fribourg aux 18e et 19e siècles a étendu la zone géographique de production du Gruyère à d'autres cantons ainsi qu'à la France voisine. Le gruyère a souvent été imité. Dès le milieu du XIXe siècle, la profession a tenté d'obtenir une appellation d'origine reconnue. Des discussions à Madrid (1891), à Paris (1926) puis à Rome (1939) ont abouti à la signature d'un premier traité sur la protection des appellations et de l'origine des produits commerciaux. Le Gruyère n'a toutefois obtenu une AOC internationale qu'en 2001 et l'appellation d'origine protégée AOP en 2011